House of Codesign est née en 2018 pour faciliter l’innovation et permettre aux grandes organisations d’accélérer leurs transformations digitale et environnementale. En cohérence avec ces valeurs, l’entreprise est elle-même très engagée dans la protection de la planète et met en place de nombreuses initiatives vertueuses. CASTALIE est fière de les accompagner depuis leurs débuts ! Nous avons échangé avec Laurie Soares, Chargée de communication digitale et Office manager chez House of Codesign, et Eric Lemoine, CEO et expert en innovation et design thinking, sur leur A.D.N et leur relation avec CASTALIE. Une interview aussi enrichissante et qu’inspirante ! 🌿🌎
Pouvez-vous décrire House of Codesign en quelques mots ?
Laurie Soares : House of Codesign (HOC) a été créé en avril 2018 et répond à un besoin : montrer qu’une autre entreprise est possible. On ne peut plus faire contre les gens et la planète, pour cela, on peut s’appuyer sur la technologie et l’intelligence collective. Nous avons deux grands programmes pour agir concrètement sur la transformation digitale et bientôt sur la transition énergétique. On se base sur une méthodologie unique qui vise à mettre l’expérience de l’utilisateur au centre de tout, pour résoudre des problématiques. Nous faisons en sorte que les personnes qui passent ici comprennent l’enjeu de la transformation et construisent ensemble la solution. Notre lieu a été pensé pour que les gens puissent communiquer et échanger facilement. Pour nous, c’était essentiel d’avoir cet aspect autour de l’environnement dans la transformation.
Eric Lemoine : Si on résume en une seule phrase, notre job est de faciliter l’innovation dans les grandes entreprises, et d’accélérer les transformations. C’est ce qu’on fait au quotidien. On avait besoin d’un lieu où on se sente chez nous, parce que l’expérience qu’on avait dans les autres lieux n’était pas satisfaisante, parce qu’elle ne portait pas nos valeurs ! Lorsqu’on avait 3 sacs gigantesques de déchets à jeter à la fin de nos ateliers, il y avait un truc qui ne marchait pas.
Donc on a imaginé un lieu pour servir au mieux notre façon de travailler, avec une démarche environnementale qu’on pilote nous même : à la fois sur le sourcing du traiteur, sur l’achat, sur l’approvisionnement énergétique, sur la biodiversité… on a essayé de cocher l’essentiel des points qui nous semblaient importants pour avoir une démarche écologique responsable et surtout entière : on les fait parce qu’on y croit, et non par souci d’image. Nous voulions être en cohérence avec qui nous sommes et notre discours.
Combien êtes-vous à travailler chez HOC ?
E.L : Nous sommes une dizaine, mais on reçoit au quotidien – notamment des grands comptes – des groupes de 10 à 25 personnes.
Depuis quand avez-vous installé CASTALIE chez HOC ?
E.L : Nous avons une fontaine à eau CASTALIE depuis le premier jour, soit depuis avril 2018.
Comment avez-vous connu notre marque ?
E.L : Nous l’avons connu par notre restaurant où on allait très souvent auparavant, le Daroco, qui proposait de l’eau CASTALIE. J’ai également vu passer de nombreux posts sur LinkedIn et j’ai pu voir l’évolution de la boite, les projets, le succès… Nous nous sommes dit “dès qu’on aura notre lieu, nous mettrons CASTALIE” !
Nous mettons en avant toute notre démarche autour de l’eau sur notre site web et dans nos présentations. Il y a un enjeu carbone de ne pas déplacer des litres d’eau à travers le monde, de l’emballage plastique, des gobelets… Cela va au-delà de la dimension plastique. Le vrai sujet est l’empreinte carbone du transport de l’eau.
Pourquoi avoir choisi CASTALIE ?
E.L : Nous avons choisi CASTALIE pour diminuer notre empreinte environnementale. Cela nous permet de voir que la première année, nous n’étions pas loin de 8000 bouteilles d’eau économisées !
Dès que les participants entrent chez nous, on leur remet une gourde en verre Retap où on colle dessus une petite étiquette pour écrire leur nom. Toute la journée ils gardent leur gourde, pour pouvoir se servir eux-mêmes à la fontaine.
Quelle fontaine possédez-vous ?
E.L : Notre fontaine à eau est la Mini Pure, elle propose de l’eau plate et gazeuse, 0,2 L et 1 L.
Au niveau des contenants, que proposez-vous ?
E.L : Nous avons donc des gourdes, mais aussi des bouteilles en verre. On a aussi des verres, non personnalisés. Mais nous n’avons aucun contenants en plastique, ni capsules de café. La démarche est globale. Le matin, toutes les bouteilles sont alignées avec les étiquettes collées, et on explique aux participants que toute la journée, ils auront la fontaine à leur disposition pour se servir directement.
CASTALIE répond t-elle à vos problématiques métier ?
E.L : Oui, parce que nous voulons que venir chez nous soit une expérience. Et proposer de s’hydrater en autonomie et de manière écoresponsable, pour nos clients, c’est déjà une expérience. Il n’y a pas de déchets, pas de petites bouteilles sur les tables… Même si ça change, c’est en général très bien perçu. La première chose que vous voyez en arrivant chez nous, dans notre montée d’escaliers, c’est la phrase “‘On a toujours fait comme ça’, la phrase la plus dangereuse au monde”. On ne veut pas être dans cette normalité là et casser les codes. Celui de la petite bouteille d’eau ou des litres d’eau avec les packs de 6 posés dans une cuisine, ce n’est pas nous.
Êtes-vous satisfait de CASTALIE ? Est-ce une initiative bien perçue par vos collaborateurs ?
E.L : Ah oui, on adore ! Niveau logistique, la plupart du temps nous utilisons les gourdes individuelles plutôt que les bouteilles en verre. En amont, à la création de House of Codesign, on s’est dit que ça serait peut être un peu de boulot en plus mais au final c’est pas grand chose, on met les gourdes au lave-vaisselle et voilà. Ce n’est pas un sujet. Cela correspond complètement à nos attentes.
Comment avez-vous réfléchi à votre démarche RSE ?
E.L : Notre démarche RSE, on l’a pensé dès la création de HOC. À partir du moment où on a imaginé le lieu, on a voulu inscrire cette démarche dans notre ADN :
- sur un approvisionnement en énergies renouvelables
- en installant un toit végétalisé pour maintenir la biodiversité
- en gérant tous les déchets que nous produisons (l’eau, le café…)
- en choisissant le bon traiteur, qui assure le circuit court, la saisonnalité, du bio pour nos clients
- en installant une ruche pour donner un pot de miel à chacun de nos visiteurs
- en installant un baromate pour montrer ce qu’est l’aquaponie et la notion d’écosystème
- en choisissant un hébergement web écologique.
C’est ancré dans le projet depuis le début. Imaginons que notre empreinte est de 100, comment fait-on pour la réduire à 10 ? Je pense qu’aujourd’hui, on a plus grand chose à craquer, si ce n’est certains achats qui passent encore par Amazon… C’est le dernier truc qui nous reste ! C’est notre petite faiblesse.
Sur ce qu’il reste à faire, les transports de nos collaborateurs et de nos clients, nous essayons de faire au mieux : lorsqu’ils prennent un taxi, un avion ou autre, nous mettons en place une compensation carbone. Pour chaque visiteur qui vient chez nous, on plante un arbre en Indonésie grâce à un super programme local avec la fondation Trees 4 Trees. Il permet la compensation carbone tout en valorisant à la fois les agriculteurs, leurs familles et l’implication de la communauté locale. Cela a un impact social fort. Nous arrivons à 3000 arbres plantés depuis deux ans !
Quels gestes aimeriez-vous mettre en place à l’avenir ?
L.S : mettre en place un compost, notamment avec le marc de café. Aujourd’hui, on a également le projet d’ouvrir un rooftop, nous aurions donc la possibilité de mettre un composteur pour tous nos déchets organiques, marc de café, etc. Nous proposons des doggy bags à la fin de nos ateliers aux participants pour qu’ils puissent repartir avec et éviter le gaspillage au maximum.
E.L : Maintenant que nous avons travaillé la démarche zéro carbone à fond, nous allons lancer notre programme Carbone Hack, pour accompagner nos clients à réduire leur empreinte carbone et décarboner leurs activités. C’est une offre ambitieuse qui s’appuie sur l’intelligence collective et les communautés : on s’adresse aux entreprises et collaborateurs déjà convaincus, qui veulent agir concrètement et maintenant. Ça sera lancé dans les semaines qui arrivent….
Texte : Jeanne Favas Crédits : House of Codesign